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VIe au VIIIe siècle - Epoque mérovingienne

L'époque tient son nom de la dynastie du même nom issue des Francs saliens.


Un fer de hache a été découvert à Tavier.Le lieu précis de sa découverte est inconnu.

 

Il est aujourd'hui conservé dans les réserves du Grand Curtius.

copyright : Jean-Luc Schütz©Ville de Liège
 

1245

La seigneurie de la Chapelle est un alleu ou terre libre. Les Propriétés seigneuriales de La Chapelle sont: Trixhosdin, une partie du bois de la Porte, Petit Berleur, Grand Berleur, Limont, Hestreux (lieu où se trouvent les hêtres).

13 juin 1260

Avant le 13 juin 1260, Allard de Moge fit avec sa fille Agnès, donation à l’abbé et au couvent du Val Saint-Lambert du fief de Moge (Moege) libre de toute charge qu’il tenait de Wéry de Clermont, seigneur d’Esneux. Dans les clauses, il est stipulé que les habitants de Baugnée, Grand et Petit Berleur, Gde et Pte Vaux et Halleux devront payer rentes en avoine et en poules qu’ils doivent pour le droit de pâture qu’ils ont dans ce fief.

La cense des Moges

 

L’acte de donation résumé dans les chartes du Val Saint Lambert prouve que Petit et Grand Berleur ainsi que Baugnée existaient bien avant le 13 juin 1260 et que ces lieux étaient habités. La cense des Moges, disparue depuis longtemps, possédait des biens répartis aux alentours et notamment 23 bonniers sur la Rimière qui touchaient aux bâtiments de la ferme, La Rimière étant une des 7 seigneuries par delà les bois du duché de Limbourg.

1314

La seigneurie de la Chapelle devient fief du duché de Limbourg

4 février 1317

Apparaît dans un acte passé au château de Huy le nom du chevalier André Braket ( Raket ) de Hody qui est considéré comme le premier seigneur de Baugnée. En a-t-il porté le nom ? Rien ne l’atteste. Un texte de 1350 le présente comme « tenant  son château de Bouwengnies »
« Andréas dictus Brachet, miles, tenet castrum suum dictum Bouwengnies cum quibusdam aliis bonis jacentibus in terra de Spremont  »
Au XIVe siècle, les meurtres provoqués par les dissensions familiales étaient nombreux et André Braket en fut victime : ayant épousé une fille de Godefroid de la Chapelle, il en eut un fils qui le tua. Le coupable, condamné à la peine capitale, fut « publement justicié » . Vraisemblablement, c’est à la suite de ce parricide que la seigneurie fut confisquée et remise en fief à Arnould de Bolland vers 1380.

9 août 1366, le « premier homme de Baugnée »

Une charte de Sainte-Croix datée du 9 août 1366, établie à propos d’un partage de dîmes nous révèle le nom d’un témoin : Bertrand de Baugnée.

S’il n’était pas seigneur il n’en demeure pas moins qu’il est le premier porteur du nom. Et il est permis de penser qu’outre le château, ou castrum, il devait exister au moins un autre bâtiment.

1 août 1392

Vers 1380, « Ernal sire de Bollant… tient son castel appelé Bouwengnies gisant en le terre de Sprimont ». Mort célibataire sans descendance reconnue, la seigneurie passe aux mains de Yde de Bauwegnée le1er août 1392. Ce sera au tour de Johan van der Poiten vers 1403 de devenir seigneur de Bawengis.

Robert le vandale

La seigneurie de Baugnée passe ensuite à Guillaume de Villers qui la légua à un certain Warnier Briffoz. Sa fille Marie épouse un certain Lambert van Huysir qui héritera de la seigneurie:  « 1513, dimanche après la Saint-Michel. — Lambert van Huysir relève la seigneurie, maison et ferme dite de Bauwgnée, à la suite du décès de Warnier Briflo, son beau-père »
Un de leur fils, Robert de Baugnée, fut emprisonné à Liège pour les dégâts que lui et ses complices commirent dans le bois des Moges qui appartenait à l’abbaye du Val Saint-Lambert. Le 31 octobre 1597, Robert hérite « d’un certain manoir communément appelé la porte, extant dans la cour de la Vaulx, à costé d'amont.» Accablé d'infirmités et aveugle depuis plusieurs années, il mourut peu après, car, dès le 31 mars 1598, ses enfants se partageaient déjà sa succession.

Un cadastre datant du XVè siècle

Chaque année, les états du duché de Limbourg votaient une aide répartie suivant le cadastre, entre les divers bans et seigneuries, à charge de ceux-ci de les répartir à nouveau entre les villages dépendant de leur administration. Remanié à de nombreuses reprises lors des siècles suivants, ce système de perception d’impôt posa de gros problèmes aux occupants espagnols qui, visiblement, ne connaissaient pas ce système.

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