Le parricide entraîne la saisie de Baugnée
Hemricourt rapporte qu'André de Bawignée épousa une fille de Godefroid de la Chapelle: ils eurent un fils qui tua son
père et fut exécuté de ce chef. C'est vraisemblablement à la suite de ce parricide que la seigneurie fut confisquée et remise en fief à Arnould de Bolland.
Guillaume de Villers, fils de Jean de Villers, seigneur de Villers-aux-Tours, échevin de Liége, sire de Baugnée en 1421 mourut sans enfant en 1456, léguant Baugnée à Warnier Briffoz, son plus proche parent de sa femme Lorette.
Mars 1590, l'occupation allemande appauvrit la population du Ban de Sprimont et La Chapelle
« En ban de Sprimont et Chapelle, fut logé un régiment d’Allemands qui resta six à sept semaines, ce qui réduisit les sujets à la pauvreté ». Souvent, les troupes de soudards usaient de violence pour être ravitaillées, sans compter les viols et autres joyeusetés. Mais les réclamations étaient également introduites sous des termes très vifs, afin d'obtenir un maximum d'attention et de remboursement.
1629, un habitant de Xhos est tué à Ouffet
Michel de Xhos est assassiné à Warzée d’un méchant coup d’escoupet*
« Ci gist honest home le jeune Michiel de Chos occis meschament à Warzée d’un coup d’escoupet le X octobre 1629 Prie Dieu pour son âme. »
*serpe en wallon
Croix scellée dans le mur de l'église Saint-Etienne de Xhos
La seconde moitié du XVIIè siècle fut une période de désastres auxquelles nos campagnes payèrent le prix fort
De tout temps, les guerres amenèrent ruine et désastre : les registres des états du duché de Limbourg fourmillent de réclamations et suppliques. Outre les déprédations, vols, pillages, mises à sac, nos villages sont victimes des réquisitions qui ne tiennent nullement compte des ressources locales. Les pillages de soldats « amis ou ennemis » sont monnaie courante et quand on sait que nombre de ces soldats se déplacent avec femme et enfants.
1650, les différentes armées françaises, hollandaises, espagnoles, autrichiennes réquisitionnent quand elles ne pillent pas Les troupes du comte Guyoto, avec 400 chevaux ont entièrement ruiné le village de Tavier.
1651, Philippe Jacques de Wal se plaint au seigneur de la Chapelle que les cavaliers logés à la Chapelle dévastent ses prairies de Tavier.
1677, D’ordre du baron de Spaen, au service de S.A. de Brandebourg : les habitants de la Chapelle, Tavier Baugnée et Villers aux Tours devront livrer, dans les trois jours : quatre-vingts pains, quarante livre de beurre, une bête à cornes et trois tonneaux de bière. Menaces ordinaires (saisie, pillage)
Flash spécial: fin d’un paradis fiscal!
Le 6 avril 1686, le prince évêque Maximilien de Bavière met fin à l’exemption qui assurait aux voisins Anthisnois d’échapper à tout impôt d’état
1687, la cour de Tavier déclare que le seigneur Philippe Jacques de Wal s’est réfugié antérieurement dans sa maison seigneuriale du Sart, par suite des molestations des troupes françaises qui ont pillé sa maison de Tavier, enlevant ses chevaux, son bétail et autres meubles.
1689-1690, Ambroise Soucka, fermier de l’abbaye à Xhos, s’était réfugié à Vien à raison des demandes exorbitantes que faisait la France au village de Xhos
1715, les Pays-Bas espagnols passent sous domination autrichienne.
1745, les Français battent les Autrichiens, Ils pillent nos villages
5 décembre 1691, une vente "ronflante"
Grand Titre
1706 Détail carte duché de Limbourg
27 août 1746
Les hussards du colonel de Grassin font tout d’abord avant 20 heures une petite razzia dans le village de Limont. Ensuite vers minuit, ils frappent à la porte de la basse-cour de la Chapelle. Comme le fermier Pascal ne leur avait pas ouvert en raison de l’heure tardive, ils allumèrent un grand feu devant la porte. Devant tant d’insistance, on les fait entrer. Deux officiers emportent 3 vaches, 2 moutons, 9 poules, 2 jambons, huit pains,…soit l’équivalent de 181 florins.
4 Mars 1748, bagarre dans les prés.
Après une vente de bois à Houchenée, Gilles Stévart s’en fut jouer aux cartes au cabaret Lemaire à Tavier avec Gérard Morhet et d’autres.
En revenant, Stevart attaqua Morhet dans les prairies de Baugnée et le frappa à coups de bâton. Il l’aurait tué sans la présence des témoins qui les séparèrent.